C'est fou comme l'ailleurs me dévore.
J'ai soif de rencontres.
Faim d'inconnu.
Les vérités m'attendent plus loin.
Il n'est pas de jeunesse sans folies.
Cet âge qui déchaine passions, débauches, ivresses,
étreintes charnelles, perditions.
Cette spontanéité et cette insouciance qui me dévorent du fin fond des tripes.
Comme un aurevoir a ce qu'on fut, ce qu'on sera.
Vivre au présent et tatonner de droite puis de gauche.
Se chercher la vie.
Parce qu'elle semble ailleurs.
La vraie vie. On ne tend plus que vers elle.
On la cherche dans la fumée de nos cigarettes.
Dans l'ivresse de ces soirées sans grâce.
Au bout de nos pauvres joints inssipides.
On la sent au delà.
Cette sale garce de vie qui semble t'il nous fuit.
Elle est ailleurs.
Ailleurs que dans ces draps inconnus.
Que dans le mélange des corps.
Que dans ce parfum de stupre qui nous colle à la peau.
Elle est au delà de notre conception.
Au delà de l'existence même.
Photo de Francesca Woodman.